jeudi 24 novembre 2011

Résume des épisodes précédents 2 Le déclic


Au début, nous n’avions pas trop d’idées, et le plan que j’échafaudais pendant mes longues heures de transport en commun Tokyoïte était assez simple, et je dois l’avouer pas très original : on rentre en France dans un coin sympa, on ouvre une boutique de produits Japonais, on fait un peu de sushis a emporter et basta. Malheureusement, pas besoin de se pencher tres longtemps sur les annonces d’immobilier commercial pour se rendre compte du problème, et quand en plus le yen prend 30% en quelques mois…mauvais temps pour les importateurs, et plan a la poubelle.

C’est difficile de choisir entre la France et le Japon, il y a des cotés attachants et agaçants de chaque cote, mais à ce moment là la balance penchait plutôt vers le retour en France, toujours l’envie d’aller ou l’on est pas…l’herbe y est tellement plus verte.

Le déclic a eu lieu au retour d’un fantastique weekend a Izu, au moment des embouteillages pour sortir de la presqu’ile, on a fait le constat suivant : Finalement on aime vraiment la vie au Japon… a condition de ne pas rentrer de weekend.
D’où l’idée de rester ici, de se trouver un commerce au bord de la mer, dans un endroit touristique un peu recule, loin des grandes villes. On crée notre business et on vit ensemble, sans transport en commun.

Ce genre de projet parait plus facilement réalisable au Japon, ou au contraire carrément irréaliste en France compte tenu de notre budget. En France, cherchez une grande maison au bord de la mer dans une region ensoleillee…no way, j’ai même regarde aux Antilles, en corse…délirant.
Comme il nous a paru trop risqué et trop difficile de s’expatrier vers un pays ou nous serions tous deux des étrangers (la Thaïlande nous a traverse l’esprit a quelques reprises…) Voila comment nous avons décidé de rester au Japon.

On a déjà fait un grand pas : On a maintenant une très vague idée de ce qu’on cherche (une grande maison), dans une zone géographique assez étendue (au moins 4000km de littoral au Japon), avec un business model inexistant (y’a qu’a faire un commerce), mais le déclic a eu lieu.

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